12 juin 2014

Je raconte ma vie : Comment j'ai vécu l'opération de mes mâchoires.



Je ne sais pas vraiment comment aborder cet article, qui pour moi, est plutôt délicat. Commençons par ce profond mal-être éprouvé durant la période du collège. Le collège, le moment où les enfants deviennent des pré-ados, là où on voudrait devenir grand. C'est là ou vous comprenez que l'enfance est terminé, détruit à grand coup de pioche par les prémices des dictât d'une jeune société. On comprend dès lors, qu'il faut changer son comportement, ce comporter comme un adulte, enfin... On change, on change de look, on change d'apparence, on change d'amis, on change de comportement, on change à tout jamais. Les enfants les plus précoces l'auront compris, plus on change vite, et plus la vie au collège sera facile. J'aurais aimé qu'ils nous disent ça en primaire, "attention vous aller morfler si vous ne devenez pas un petit con". A vrai dire, je n'avais pas de quoi me méfier,en primaire je m'entendais avec tout le monde, j'avais des amis, personne ne se moquait de moi. Petite imprudente que je fus, à ne pas me méfier. J'étais trop naïve, trop candide, trop enfant.



C'est pourquoi mon entrée au collège me fut impardonnable, on se moquait de moi, de mes vêtements, de mon apparence, je n'avais plus d'amis. Enfin, des amies en cartons, qui se retournaient contre moi dès qu'il y avait une meilleure offre. Tout les ennuis que j'ai eu on fait naître en moi un énorme complexe, que je n'avais même pas remarqué. C'était quelque chose que ne pouvais pas changer, ni camoufler. Ce n'était pas mon nez, mais mon menton. Il ressortait, il pointait. Dès lors je ne voyais que lui. Impossible de sourire, c'était pire. Impossible que l'on me voit de profil, c'était affreux. Je m'en suis pris des réflexions, sans avoir rien demander, au détours d'un couloir, en attendant quelque part, en travaillant en classe. "De profil tu ressembles à la sorcière dans blanche neige", "De profil, tu ressemble à une demi lune", "Aïe, tu m'a foutu un coup de menton dans l’œil" (d'ailleurs, plus tard j'ai appris que le petit con qui m'a sorti ça n'avait plus qu'une seule couille, il faudrait que je lui ressorte la prochaine fois...). Je me souviens exactement qui m'a dit ça, quand, le temps qu'il faisait, ce qu'ils portaient, leurs visages, et le profond sentiment d'un craquement sec d'un vieil arbre mort.

J'ai enduré ça pendant 5 ans (oui pour les matheux j'ai redoublé), 5 ans c'est long. Chaque jours, pendant 5 ans. Je vous passerais les remarques et les gestes, car quand on s'en prend à un petit bout de menton, on s'en prend aussi au reste.



Bon aller, c'est fini pour le phase grosse déprime profonde, je vous libère ! Bien que esthétiquement parlant je fus un monstre. Ce défaut, fut aussi un handicap, dans le sens d'un gêne. En faite, en plus d'un menton prédominant, mes mâchoires se sont dit que "aller c'est la teuf, on se place comme on veut, fuck you bitch gros". De ce fait ma mâchoire du haut était décalé vers l'arrière et celle du bas vers l'avant. Oui oui, c'est l'inverse normalement. Du coup, bah, je ressemblais à un SINGE quoi, ouais ouais un singe. C'est exactement ce à quoi je pense en voyant mes radios... Bref ! Dur de mâcher, de positionner ma langue. Mes dents du hauts et du bas s'enclenchaient très mal. 




C'est donc pour ça que j'ai choisis de recourir à la chirurgie, autant esthétique que réparatrice. Pour commencer, il fallait remettre mes dents aux bons endroits. Et qu'utilise-t-on dans ses cas là...oui... UN APPAREIL DENTAIRE *tadadaaaaaam musique dramatique*. Je l'ai porter tant bien que mal pendant deux ans. De la terminale à ma première année de BTS. C'était long, mais au bout d'un moment on à l'impression qu'on les à toujours eu. C'était franchement un challenge de bâtard, faire en sorte de manger en publique en évitant de s'en foutre pleins les bagues...Petit check up du miroir après chaque repas "tient un grain de riz, je vais le laisser et le garder pour le goûter".

J'ai aussi eu un millions de rendez-vous à l'hôpital et au dentiste, pour des photos, des radios, des contrôles, des empreintes au plâtre, des resserrages de bagues. J'y suis tellement allé que je suis carrément immunisé, fais petay la fraiseuse bro' !

Parlons opérations maintenant. Depuis plusieurs année, on la pratique en deux étapes. D'abord on remet la mâchoire en place, puis ensuite on scalpe le menton. Pourquoi en deux étapes ? Car il y a eu des cas où, quand on faisait cette opération en une fois, le patient ne se reconnaissait plus du tout et n'aimait pas sa nouvelle apparence (bande d'incertains !). Mais moi je le savais, j'étais prête, je voulais les deux opérations, sure à 200% docteur !






The FIRST opération, recadrage des mâchoires Cette opération est techniquement simple, on remboîte tout dans le bon sens et basta. J'aimerais bien vous expliquer comment ils ont fait, mais je ne le sais pas. Je sais juste qu'ils sont passer par les gencives (endroit tout à fait improbable je sais...), et que j'ai des plaques de maintient à coter du nez et autour de la bouche (Iron Man c'est moi cherchez pas !). En plus de ce recadrage de ouf, on m'a aussi agrandis le palais, pour des soucis technique. Ce qui a agrandis mes fausses nasales, et ça c'est géniale parce que j'avais du mal a respirer par le nez !


Mon séjour à l'hôpital : J'arrive le soir, car on m'opère à la première heure, 7h, et c'est moi la prem's (j'avais gagner à un, deux, trois, soleil la veille c'est pour ça !). L'infirmière vient m'apporter le repas du soir en me disant "profite bien ça sera le dernier !". Alors là, grosse réalisation dans ma tête, oui, j'allais manger comme un bébé pendant un temps incertains. Un bon dodo plus tard, une gentille infirmière me réveille à 6h pour que j'aille me doucher à la bétadine. Bon, j’obéis tranquillement, de toute façon à cette heure là, c'est pas la bétadine qui viendras me poser problème. Une culotte en papier et une chemise ouverte dans le dos, j'avale un cachet pour me détendre allonger dans mon lit et je me dis que je suis vachement swag quand même. Puis une troupe vient me chercher en brancard, je suis si bien escortée que je commence à croire que je suis belle et bien une princesse (du swag). J'arrive à l'entrée du bloc et j'assiste aux retrouvailles du matin, et salut machin que jte fasse la bise, et comment va bidule, et bah alors t'étais où hier soir ! On me fais entrer et là, oh mais... DES GENS DE MON ÂGE ! Salut les gars, vous être en médecine non ? Super la honte quoi. Hop, je m'installe sur le lit de la mort, et je m'imagine entourée de tout ses gens en train de me tronçonner à mort. Et vu l'heure qu'il était la seule chose à laquelle je pensais ,"Ça va, vous êtes bien réveillés au moins ? Quelqu'un veut un ptit café ? Me foirer pas s'il vous plais !". Mais avant de me tracasser plus que ça, un mec me plante une aiguille, dans le bras avec mon anesthésie générale à l'intérieur, et il me sort "Je vais pouvoir te raconter des blagues pourris parce que de toute façon tu t'en souviendras pas...". BOUM. La gros trou noir. Est-ce que je me suis endormie ? Ou est-ce que j'ai pu converser en me foutant bien la honte étant sous sédatif ? Mystère...

Une seconde plus tard (en faite, c'est plutôt 10 heures plus tard, voir plus), on me réveille à coup de petite claque sur les tempes. "Aller debout, réveille toi, tu dois te réveiller maintenant, t'as trop dormi !". Je me réveille pâteusement, et la première chose que je fais est de passer le bout de ma langue sur mes dents. WAAAAH mes dents du hauts sont DEVANT mes dents du bas. C'était fait, c'était réussi, j'étais trop heureuse (ou trop sous morphine OUAIS). J'ouvre les yeux et là... Pleins d'enfants qui pleures, des brancards foutus en vrac dans une grande salle... La salle de réveille bien sure ! A côté de moi une pauvre fille qui a trop mal à la jambe, j'aimerais bien lui filer de ma morphine, mais je ne peux ni parler, ni bouger ma tête. Une infirmière me regarde, et je lui fais signe que, bah, j'ai envie de faire pipi quoi. Je vais vous passer sous silence mes moments de pipi-bassine tellement glamour, parce que j'ai pas pu me lever avant plusieurs jours... Après un bon ptit pipi, on décide de me remonter, très heureuse, je fais coucou à tout le monde (morphiiiiine...). J'essaye de sourire, mais je n'y arrive pas. Je retrouve ma chambre et ma mère, que je remercie d'ailleurs d'avoir été là avec moi tout ce temps. Et de ne pas avoir eu peur de mon apparence, car moi j'aurais pleurer à sa place. Pourquoi avoir peur de mon apparence ? Car mon visage était défigurer, j'étais gonfler de partout, et j'avais surtout un milliard de tube qui me sortait de la bouche (pleins de sang soit dit en passant) et des bras. Je n'ai d'ailleurs pas accepter de me regarder dans un miroir pendant plusieurs jours. Les effets de l'anesthésie s'estompe doucement, et je sens d'abord un truc un peu frais, j'avais en faite deux poches de glaces sur mes joues (swag). Je tiens également à vous préciser que je ne sentais rien en dessous de mon nez, sauf légèrement le froid. J'avais deux tubes dans la bouche, pour évacuer la salive et le sang du à l'opération, mais c'était normal. Et aussi, un tube qui était dans mon nez et partait dans mon œsophage, c'était pour moi le pire de tout ! Au début je le ne sentait pas, et puis ensuite je le sentais carrément. Irritant les parois de mon œsophage, le sentant se coller à chaque déglutition, le sentir tout le temps ! Mais pourquoi ? C'était si jamais j'avais envie de vomir, du à l'opération, et bah je vomis par le nez, au lieu de ma bouche condamné, charmant ! Un cauchemar... Ayant les mâchoires bloqués, je ne pouvais donc pas ouvrir ma bouche. Et je me souviens que mon nez était pleins de sang du à l'opération et donc souvent bouché. Je ne cache pas que j'ai plusieurs fois cru que j'allais mourir d'étouffement. J’appelais les infirmières pour qu'on me débouche le nez (oui, une vrai princesse ! Ou plutôt un gros légume) avec un tuyau qui aspire le nez, comme pour les bébés ! Du sang, du sang partouuut ! Et des crottes de nez de saaang !

J'ai pu parler lamentablement au bout de 4 jours.

Le pire, c'était les nuits, j'étais fatiguée, exténuée, mais impossible de dormir correctement. D'abord, étant dans un hôpital pour enfants, les lits étaient un peu trop petit pour moi. Et ensuite car je ne pouvais dormir que sur le dos, et aussi mon fucking tuyau dans la gorge. Donc mes nuits étaient ponctué de réveil pour prise de médicaments et changement de perf, et aussi de pipi-bassine. Ouais, j'ai passé ma vie à pisser. Et le jours, je ne mangeais que des purées, des compotes et du jus du pomme... dans des putains de seringues ! Y'a pas plus handicapé franchement, une méga loque humaine. Étant allergique à la pénicilline, vous savez le fameux antibiotique, oui oui je suis vraiment faite en kit. On à du me donner un substituant franchement dégeu. Le pire goût que j'ai jamais eu dans ma bouche, c'est indescriptible tellement c'est immonde. Et je comprend pourquoi les médicaments sont sous gélule ! C'était amère, ça me prenait toute la bouche, et j'ai faillit vomir à chaque fois. Pour l'avaler, je le diluais dans un yaourt avec du sucre, ou plutôt du sucre au yaourt. Dix minutes, 6 coup de seringues au sucre et 3 seringues de jus de pomme, c'était fini jusqu'au prochain repas.


Je suis sortie de l'hôpital une semaine après, où j'ai passé deux semaines de convalescences chez mes grand-parents. Le plus dur était fait ! Toujours une boule de bowling dans la bouche, j'avais toujours du mal à manger. Mais petit à petit je mangeais ma purée à la cuillère, avec un bavoir. Oui parce que voyez-vous, j'ai voulus aller au bout du swag, le swagissime quoi. Ne sentant absolument pas mon visage (j'ai joué à "et là jte touche ou jte touche pas" avec ma meilleure amie), le quart de ma purée arrivait à destination, le reste coulait lamentablement de mon visage de pastèque sans que je m'en aperçoive. Compote, purée, jus de pomme pendant un mois au totale. C'est là que la vrai bouffe me manquait, les crêpes, le nutella, les frittes, le macdo... Je devais également me rendre tout les matins chez un kiné pour qu'il me fasse des MASSAGES ! Alors au début quand j'ai entendu massage, j'étais trop contente, chouette ! Sauf que bah, c'était des massages des joues, tout de suite ça ma déçus. Donc j'attendais sagement que le monsieur me malaxe, en évitant de croiser son regard. Croyez-le ou non, mais c'est un moment plutôt gênant...


Un mois en tout, et j'ai repris les cours. Toujours boursouflée et avec mes bagues, mangeant à 2 à l'heure trois pauvres pâtes, du mal à parler, je pétais pas la forme quoi (Normale aussi, quand tu manges de la putain de purée pendant un mois).


C'est un an plus tard qu'on ma retirer mes bagues, moment de joie intense ! Gros kiffage de la vie, mes dents sont douces ! Je peux croquer dans une pomme et sourire à la terre entièèère !






Un ou deux mois plus tard, the LAST opération ! Fraichement débagué et le visage revenue à la normale, j'entame la deuxième et dernière partie, le tronçonnage du menton. Alors, cette fois, curieuse, j'ai demandé comment ils allaient me faire cuire. C'est tout simple, mais ça reste pour moi un grand mystère. Le docteur m'a même fait un jolie dessin. En gros on me coupe une tranche de menton, et on remboite les deux parties ensemble... Quoi ?! VOUS ALLEZ ME COUPER UNE TRANCHE DE MENTON ? Genre comme du beurre quoi ? J'ai halluciner, une tranche de menton. "Salut, je prendrais une tanche de menton avec ma tartine souiplé". Bon, ok une tranche de menton et après on collmate les deux bouts. Ouais, mais comment on la retire cette tranche ? Ils m'ont dit qu'ils passaient pas ma bouche, par les gencives des dents de devant... La suite, je veux pas savoir !


Donc j'arrive à l'hôpital (salut ça va ? La famille imotep ?) et cette fois je passe la dernière, pas super. Il y avait du monde et moi je commençais à stresser. C'est à 15h que je suis passé, au lieu de midi. Une bonne douche à la bétadine et l'ensemble culotte en papier et chemise ouverte plus tard, me voila dans un brancard. Emmitoufler et attendant sagement dans un couloir, pendant... 20 à 30 minutes. Et quand on commence à angoisser c'est pas marrant. Pif paf pouf, on m’emmène devant le bloc et là j’attends encore. Les portes s’ouvrent, c'est moi tour ! Ah non ! Je vois le petit garçon qui passait juste avant moi sortir... Super glauque. Alors là grosse panique, l'infirmière essaye de me parler mais ses sortilèges ne m'atteignent pas. Elle me propose du MOPA, mon gaz relaxant favoris. Je respire calmement dans le masque, jusqu’à avoir la tête qui tourne. L’infirmière en profite pour me piquer, la fourbe ! J'entre dans le bloc, et cette fois j'ai eu vachement du mal à m'endormir. Parce qu’une infirmière arrêtait pas de répéter "calme toi, tu va bientôt t'endormir, calme toi tu va bientôt t'endormir...". Ou alors je dormais déjà. J'ai fais un rêve cette fois, tout était blanc et il y avait une dame vêtue de blanc. J'étais dans la gare dans Harry Potter !! Oh mon dieu mais en faite j'étais morte c'est ça ?

Pouf, réveil à 19h tranquillou. Moins gonflé qu'avant, mais toujours avec mes poches de glaces. Mon papa était venu me faire un petit coucou ! Je n'ai fais qu'une nuit des pipi-bassine. Ensuite j'ai pu me lever, trop warrior quoi, j'ai l'habitude ma poule. Je suis resté moins d'une semaine, et il m'a fallu qu'une semaine pour m'en remettre. Cette opération là ne me fut pas si grande que ça, car déjà j'avais pas tout mes tuyaux. J'ai vite manger tranquillement, sans m'en mettre partout. Mais bon, j'avais quand même un régime à suivre...



Il faut à peut près un an pour dégonfler totalement et retrouver sa sensibilité après une anesthésie. Bah c'était long, c'était dure (chut), mais je suis vraiment très contente de l'avoir fait. Jamais je n'ai regretté un seul instant. Et maintenant j'ai rajouté deux nouvelles plaques à mon menton héhé ! Physiquement, je ne me sens pas changé, mais normale. C'est comme ça que j'aurais du être c'est tout. Je ne suis pas celle qui est contre la chirurgie, tant qu'elle reste exceptionnelle. Je me trouve plus jolie qu'avant, pas non plus fabuleuse, mais maintenant j'aime ce que je suis. Je n'ai pas peur de parler à quelqu'un sans sentir son regard brulant sur mon menton. Je n'ai pas peur de sourire ni de croiser le regard des gens sans me sentir persécuter.







Que peut-on tirer de cette histoire ? Que je suis faible face aux réflections des autres, à en venir à la chirurgie pour me faire accepter ? Bah non, tout faux ! Je sais que c'est un sujet qui fâche "s'accepter tel qu'on est" ou "s'améliorer pour se sentir mieux" ? Les avis sont partagés. Pour ma part je pense qu'on doit s'accepter tel que l'on est, mais qu'il faut changer si ce qu'on est ne nous plais pas. Après tout, comment se faire aimer si on ne s'aime pas nous même ? Avec tout ça, j'ai appris à être plus forte, plus courageuse. A savoir ce que je voulais et ce que je ne voulais pas. J'ai appris à ignorer les remarques d'abrutis, leurs façon de me voir ne m’intéresse pas, après tout qui sont-ils ? C'est ce que je vois qui m’intéresse.









Pour ceux et celles que je n'ai pas assommés, avez-vous vécus une situation similaire ? Un mal-être ? Des opérations difficiles ?


23 commentaires:

  1. Waou tout d'abord je trouve ton récit très touchant et incroyablement bien raconté ! J'ai vraiment adoré le lire ! Pour ma part j'ai eu une grosse opération assez difficile mais c'est arrivé comme ça d'un coup! Et en tout cas tu es très jolie, que ce soit maintenant ou avant :)! Bisous

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    1. Merci pour tout ses compliments, je suis vraiment touchée :) !
      Quelle opération as-tu eu ? Tu l'as vécus comment ?

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    2. J'ai eu un mal de ventre fulgurant et je suis partie pour l'appendicite et quand j'étais sur la table d'opération ils se sont rendus compte que c'était un kyste à l'ovaire qui avait éclaté et que je faisais une hémorragie interne depuis plusieurs heures. Sur le coup j'ai pas réalisé mais c'est l'après de l'opération qui s'est plutôt mal passée !

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    3. Oh bah mince, tu parles d'une surprise... J'espère que les suites n'ont pas été trop compliqués et que tu n'as pas de séquelles. Mais si tu es là pour en parler c'est dejà ça :)

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    4. Ah bah ça super surprise, merci la pousse d'hormones mdr ! Oui bah en réalité déjà j'avais perdu beaucoup de sang donc ça été vachement fatiguant, et pis j'ai mal réagi et a l'anesthsie générale et aux fils qu'ils ont utilisé pour me "recoudre". Bref tu l'auras remarqué je fais pas les choses a moitié -_-

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    5. Avec ça t'as surement du devenir une super warrior ! :)

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    6. C'est exactement ce que mon prof d'anglais de l'époque m'a dit ! ;)

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  2. Je n'ai pas encore eu de situation similaire mais dans quelques mois si. En fait quand j'étais gamine je suçais mon pouce et comme je suis une grosse godiche j'ai réussi à : me creuser le palais (donc appareil en plastique sur le palais pour le raplatir), à m'avancer la mâchoire du haut et reculer celle du bas, et mes dents du haut n''étaient plus droites mais plantées en avant. Et out ça du moment où j'ai pris mon pouce à mes 11 ans quand j'ai arrêté. Du coup j'ai des bagues depuis l'année dernière (Première) et là cette année (Terminale). Et une opération est prévue, ça s'appelle une bimax je crois pour me reculer la mâchoire supérieure et avancer l'inférieure. Le joyeux bordel va me faire rester che moi un mois à ne pas pouvoir parler, le visage gonflé et plein de bleus... c'est te dire que j'ai super hâte de souffrir et de manger des pots de bébé (cela dit au moins tu manges équilibré xD). Du coup je t'avoue que quand j'ai vu ton article dans le fil des articles Hellocoton je me suis ruée dessus ^^'

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    1. Bonjour Melgane !
      Je suis très contente de connaitre quelqu'un qui va vivre la même opération que moi. Enfin à peu de choses près, car moi c'était l'inverse au niveau des mâchoires. Comment tu le vois je suis moi aussi passé par des bagues ! J'espère que mon article ne t'as pas trop fait peur, ce n'était pas le but. Car au final, je n'ai pas eu mal, et je suis contente de l'avoir fait. Dans quel hôpital te fais-tu opérer ? Dans combien de temps ? Je serais ravis de connaitre tout le parcours que tu fera, ainsi que tes impressions, si l'envie te viens ! Et si jamais tu as des questions, des doutes, du stresse,n'importe quoi n'hésite pas à m'envoyer un mail, je serais là !
      En tout cas, ça te changeras la vie crois moi :)

      Pleins de bisous surtout !

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    2. Je préfère pas donner le nom de ma ville mais c'est dans le Nord de la France ^^' Je ne sais pas exactement dans combien de temps, je pense pendant les prochaines vacances de Noël (comme ça je ne raterai que 2 semaines de cours sur les 4 où je devrais rester chez moi). Et j'essaierai de penser à venir te raconter ^^' je vais mettre ton blog dans mes favoris pour ne pas oublier !

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    3. Ne t'inquiète pas, je disais ça car si tu avais été opéré à Paris on aurait pu tomber sur le même hôpital !
      Merci beaucoup pour les nouvelles, et rappel toi si tu as des questions faut pas hésiter ^^

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  3. Je suis bien d'accord avec toi, le collège nous oblige à grandir et à changer, les enfants sont méchants c'est vraiment dingue !
    En tous cas je te trouve très jolie, lors du après mais aussi lors du avant !
    Tu as eu beaucoup de courage de passer par la chirurgie esthétique, ça a du être une sacré épreuve pour toi ! Je pense juste à mon opération de dents de sagesse qui a été horrible alors je n'ose même pas imager ce que ça a été pour toi !
    J'ai beaucoup aimé te lire, tu ajoute des notes d'humour dans cette histoire tout sauf drôle et c'est top !
    Merci de nous avoir partagé cette expérience !

    Tendresse et baisers sucrés
    Bérengère in Wonderland

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    1. Salut Bérengère !
      Toi aussi tu as vécus de sales moments au collège, non ? ^^
      Quand tu dis courageuse j'ai l'impréssion d'être un lion rugissant quoi ! J'ai simplement vécus chaque petite étape sans me poser de question (une imbécile heureuse quoi ^^). Et pour les dents de sagesses c'est pas la même chose ! Moi j'étais sous anesthésie général et j'ai eu de la morphine après. Je n'ai pas eu mal, alors que les dents de sagesse ça fait mal ! D'ailleurs je dois me les faire enlever... Quand y'en a plus y'en à encore quoi !
      Merci en tout cas, pour ses compliments et d'avoir pris la peine de lire mon article pavesque ^^
      Pleins de bisous !

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    2. Quand j'ai participé à un concours de journalistes avec deux amis ont a interviewé la Conseillère d'Orientation Psychologue du lycée qui nous a dit que là où il y avait le plus de harcèlement scolaire ce n'était ni en primaire ni au lycée mais au collège.

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  4. Hello Poppy,
    J'ai trouvé ton récit très très touchant et super bien écrit. Qu'est-ce que tu as été courageuse ! J'imagine que ça n'a pas du être tous les jours facile... mais le résultat est là ! Tu es vraiment toute jolie (bien que je te trouve déjà jolie sur les photos d'avant)
    Bises !
    Sophie

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  5. Cette histoire m'a fait beaucoup de peine, j'ai eu du mal à lire jusqu'au bout sans m'arrêter de temps en temps pour souffler tellement c'est dur. Tu es une guerrière c'est certain, je ne sais pas si j'aurais supporté le quart de ce que tu as vécu physiquement et psychologiquement. Je déteste les hôpitaux, ça me retourne l'estomac dès que j'y entre ou dès que j'en entends parler alors là avec ton article j'ai eu ma dose !
    C'est très difficile de s'accepter physiquement et surtout lorsque le regard des autres deviennent pesants et obsédants. Je te comprends, j'ai aussi mes démons et j'essaye de les combattre tous les jours.
    Je suis contente de savoir que tu t'aimes comme tu es maintenant, que les opérations ont réussies à te redonner confiance en toi. Je ne peux que te féliciter pour ta bravoure, et j'espère que maintenant il n'y a plus trop de méchants autour de toi <3 T'es belle Poppynette ! <3

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    1. Ne soit pas peiné, j'ai acquis beaucoup d'expériences de ses malheurs. Car on apprend peu de son bonheur au final. Je comprend que les hôpitaux te rebute, c'est vraiment déprimant tout ses gens qui souffrent, mais je préfère me dire qu'ils sont là pour guérir :) !
      Je te remercie pour tout ses compliments c'est trop gentil :D
      Je sais que tu arriveras à combattre tes démons, parce que je sais que t'es une warrior de la mort ! De toute façon on latte les couilles à tout le monde, même à ceux qui n'en n'ont pas !

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  6. waaaw le roman! lol j'ai tout lu! si si! ça m’intéressait c'est pour ça. :) t'as trop géré, t'as bien fait d'oser te faire opérer sinon tu l'aurais regretté toute ta vie. J'ai aussi un complexe des dents, j'ai eu un accident quand j'avais environs 10 ans, je suis tombée sur les dents ( ouais les gens ils mettent leur mains quand ils tombent, pas moi) du coup appareil, mais pas des bagues, un qu'on sait enlever GROSSE ERREUR je l'ai jamais mis que la nuit, parce que trop la honte à l'école primaire ou il n'y avait que moi qui en avait un, et du coup ça n'a pas bougé rapidement je m'en suis lassée, et j'ai juste abandonné. Et je m'en veux tellement maintenant parce que mes deux dents de devant se chevauchent et c'est trop moche. Et c'est clair que si javais la tune, je pense que j'en remettrai un. T'as pas 2000 euro pour moi?? ^^ Et je reve ou c'est la première fois que tu mets une photo de toi??? Bel effort de le faire dans un article si "intime" J'applaudis! :) Ps t'es super comme t'es! ^^

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    1. Salut Mademoiselle la Renarde !
      Tout d'abord merci beaucoup !
      Ensuite, t'as du avoir méga mal à tes dents non ? J'espère que tu t'en souviens pas. J'ai vu une fois, un garçon tombé avec une sucette dans la bouche. Paf, ses dents du haut de devant s'étaient toute retourné, il pleurait tellement c'était affreux ! Pour ton appareil qui s'enlève je comprend ! J'ai du en porter un post-opération et j'oubliais de le mettre parfois...
      Je vais lancer une oeuvre carritative pour obtenir des fond pour ton appareil :p
      Oui bien joué ! La première photo de moi, sur un article comme ça en plus, j'aurais pu faire plus glamour que les photos style prison :p

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  7. Coucou.
    Ton histoire est vraiment très touchante, je l'ai lu avec beaucoup d'émotion (tu écris très bien, j'aime ta façon de t'exprimer et de relativiser malgré les difficultés). Je suis parfaitement d'accord avec toi lorsque tu dis ''Pour ma part je pense qu'on doit s'accepter tel que l'on est, mais qu'il faut changer si ce qu'on est ne nous plais pas. Après tout, comment se faire aimer si on ne s'aime pas nous même ?'', et j'admire énormément ton courage et la volonté que tu as de nous parler de ce sujet ''intime''. Ca doit être vraiment difficile. En tous cas, le changement est merveilleux, je connaissais une autre fille qui a du subir la même opération et je trouve que dans ces cas-là, la chirurgie peut vraiment aider à (re)gagner confiance en soi (ce qui est indispensable dans la vie). Ta douleur a du être immense... En tous cas, rien à dire : tu es sublime. Je ne dis pas ça pour te faire plaisir, du genre ''ooooh elle est triste, il faut la rassurer'', absolument pas. Je trouve réellement que tu as une beauté et un charme de dingue, tu es très, très belle ** Je suis aussi complexée par quelque chose à ce niveau-là de mon visage : il s'agit de mes dents. Même si maintenant j'assume tout à fait le fait que ce soient les dents du bonheur, je n'ai pas eu d'appareil étant plus jeune et mes dents ne sont pas droites du tout, et elles sont bien, bien avancées, à tel point que je souris toujours la bouche fermée. Je sais qu'il me faudrait au moins deux ans d'appareil dentaire et je n'ai pas le courage, en plus ce n'est plus remboursé à mon âge...
    Bref, je pars dans mon récit xD En tous cas, bravo, bravo pour tout et je te souhaite plein de bonheur. Profite de la vie, malgré tout. Tu es belle ♥.
    Eléanor.

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    1. Bonjour Eleanor !
      Tout d'abord je te remercie pour tout ses super compliments ! Je suis très touchées !
      Pour ma part j'aime beaucoup les dents du bonheur, je trouve ça vraiment mignon ! Quant aux bagues je comprend, plus on est grand et plus c´est difficile d'en porter. Meme si j'ai vu quelques femmes en porter. Apres est-ce que tu ne vas pas regretter plus tard de ne jamais l'avoir fait ? Car tu es encore jeune après tout, même si c'est vrai que la question du prix/remboursement est importante !

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  8. J'ai tout lu (bon je te rassure, non je n'ai pas mis plus d'une heure à lire l'article depuis le commentaire laissé sur ton voyage en Egypte, j'ai JUSTE dû bosser un peu entre temps ahah). Et bah pfiouuu, que dire.
    D'abord, que même si je ne trouve pas ton "ancien menton" affreux sur les photos, je sais qu'on a toutes nos complexes et que c'est pas le genre de phrases bidon genre "t'es très bien comme ça" qui nous rassure, en revanche les phrases méchantes elles, elles peuvent nous atteindre
    Ensuite que n'ayant jamais "pensé" plus que ça à mon menton mais ayant d'autres complexes, je comprends tout à fait ton avis sur la chir. D'autant que toi, c'était mi fonctionnel, mi réparateur.
    Et puis wahoo ça représente quand même un paquet de trucs à endurer, quand même ! J'ai une amie qui a eu à peu près le même genre de parcours (pas sur les moqueries, mais au niveau médical), sauf la "tranche" du menton. Elle a eu des bagues (en étant étudiante), s'est faite opérer de la machoire et comme toi ça a pas été évident. On a été la voir à la clinique et fiouuu, un peu le choc quand même. Effectivement au début ça "dévisage" un peu, et puis avec le nez un peu en sang etc, bref certaines copines tournaient limite de l'oeil, fallait presque libérer le lit de ma pote pour les éventuels malaises ... En tout cas tu dois être satisfaite et soulagée que tout ça soit DERRIERE toi :)
    Profite de ton nouveau profil (enfin bon, je sais pas depuis combien de temps c'est "terminé" mais t'as toute la vie pour en profiter !).

    Ps : avec les plaques tu bipes aux détecteurs ? (je déconne pas hein, y'a des gens avec des prothèses métalliques qui se font emmerder avec ça!). Pas trop sensible comme zone (machoire/menton) ?

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  9. Bonjour Charline !
    Merci beaucoup pour ce message, je suis touchée ^^
    C'est dingue le nombre de personnes m'ayant dit qu'elles connaissaient quelqu'un qui avait subis cette operation. Je suis la seule de mon entourage a l'avoir faite, et je regrette de ne pas m'être renseigner sur des forums juste pour avoir de l'aide et des vécus :)
    Comme pour ton amie, j'ai été dans un sale état ! Mes amies aussi, qui m'ont rendu visite a l'hopital, étaient plutôt choquées de mon état ! Mais bon c'est normal ^^
    Sinon j'ai eu peur de bipe, mais pas du tout ! Et effectivement c'est une zone sensible, et depuis mon opération ma sensibilité au menton a augmente. Ca me gène et me fait de léger chatouillis quand j'y touche, pas tres agreable mais on vis des bien avec !

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